lundi 7 mai 2012

La généalogie n'est pas une occupation malsaine

Lorsqu'on dit qu'on est généalogiste, il arrive qu'on nous targue de collectionneur de morts. C'est un constat qui n'en est pas vraiment un, puisqu'il n'est pas fondé sur grand chose. Certes, mener une recherche généalogique c'est essentiellement une collection d'actes anciens concernant des personnes aujourd'hui décédées. Mais comme on dit : les morts ne sont morts que lorsqu'on les a oubliés. Et finalement, les recherches généalogiques permettent de raviver la mémoire des familles !
Lorsqu'on s'intéresse à ses racines, on cherche à savoir qui compose son ascendance, mais aussi (et surtout ?) à connaître ce qu'a été la vie de ces couples, de ces enfants, de ces adultes et de ces vieux. La vie à la ville et la vie à la campagne impliquaient des contraintes et des facilités différentes. Les moyens financiers ou les temps de conflits sont d'autres conditions qui nous permettent d'imaginer un peu mieux comment vivaient nos ancêtres.

Ces derniers jours, j'ai reçu des informations me permettant de connaître la liste de mes cousins, les descendants de certains de mes ascendants. Ces cousins, presque tous vivants, sont plusieurs dizaines et nous ne sommes pas si éloignés dans l'arbre généalogique, mais j'ignore tout d'eux. Je me rends compte qu'il est aussi intéressant de chercher des infos sur les anciens que sur les actuels. Mais bien entendu, loin de moi l'idée de fouiller les actes des vivants ! D'ailleurs, la loi française m'en empêcherait, et j'ai déjà fort à faire pour remonter le temps :-)
Dans l'état actuel de mes connaissances, Eléonore et François sont les ancêtres de 130 individus sur 6 générations :
- 8 enfants,
- 10 petits-enfants,
- 24 arrière-petits-enfants,
- 57 descendants à la 5è génération (dont moi),
- 88 descendants à la 6è génération.