samedi 28 juin 2014

Y comme... yacht

Eh oui, ça c'est classe, un yacht à son nom. N'est-ce pas ?

L'écho d'Alger - jeudi 22 août 1929 - Gallica
Bon, je sais, ce n'est pas très généalogique mais je l'ai trouvé au cours de mes recherches, ça compte non ?

mercredi 25 juin 2014

V comme... Vignoux-sous-les-Aix

Je voulais vous parler de Vouzailles mais je pourrai y revenir hors du challengeAZ. 
Je profite de ce défi et des lectures de mes acolytes blogueurs pour lancer une bouteille à la mer. 
Dans le cadre de mes recherches sur les DADU, j'ai ciblé mon oeuf et ma poule. Je m'explique : je l'ai déjà abordé ici, je ne sais pas dire qui du Poitou ou du Berry est le berceau des DADU. J'ignore même si l'un des deux est l'origine de l'autre. Mais sans chercher je ne trouverai pas de réponse. Evidemment, la branche poitevine a ma préférence puisque j'en suis issue. Mais la branche berrichonne me semble une piste très sérieuse. 


Comme l'a dit Brigitte, à chaque qu'un généalogiste croit trouver une réponse, il trouve de nouvelles questions. Mes réponses, je les trouve à Vignoux-sous-les-Aix (département actuel du Cher) depuis le 17è siècle. Mais je trouve aussi de nombreuses questions. Les DADU du Berry étaient fermiers, laboureurs, cultivateurs, boulangers, aubergistes,... plusieurs maires et syndics d'abbaye (= fonction semblable à celle du maire avant que la fonction de maire n'existe. Le syndic était surtout chargé de collecter l'impôt pour le roi). Et pourquoi des DADU si bien établis dans leur contrée berrichonne auraient-ils eu envie de quitter leurs terres et leurs fonctions ? Et pourquoi des Dadu poitevins si sédentaires auraient-ils eu envie de quitter leurs charentaises (oups ! je fais un anachronisme, mais je ne suis pas si éloignée du sujet, géographiquement :-p) ? A moins que les terres labourables du Berry aient été séduisantes... 
Je méconnais trop l'histoire locale et régionale du Poitou et du Berry avant le 17è siècle. Il me reste des années pour en savoir plus. J'ai l'avantage sur de nombreux généalogistes d'avoir commencé tôt à m'interroger sur l'histoire familiale... J'ai donc potentiellement plus d'années à consacrer à mes recherches. A suivre... 

Toujours est-il que je sais qu'un "nid" DADU se situe précisément à Vignoux-sous-les-Aix. Je devrais proposer à Maillé de monter un jumelage ! :-D Vous trouverez cette commune au nord de Bourges (à ~230 km de Maillé). Aujourd'hui, elle compte 710 habitants et en comptait 460 pendant la Révolution. La petite anecdote "people" dit que le plus lointain ancêtre connu de François Mitterrand, Sylvain Mitterand, y aurait vécu.. justement au 17è siècle ! On ne va pas commencer à faire des déductions hâtives avant d'avoir trouvé des liens de parenté... Mais si ça vous amuse de chercher dans ce sens... ;-) 
Est-ce que parmi mes lecteurs (même ceux de passage), l'un de vous serait suffisamment informé de l'histoire berrichonne pour que nous puissions y réfléchir ensemble ? Est-ce que des mouvements de population seraient à noter, suite à une guerre, suite à remembrement, suite à une action de peuplement ou de gestion des territoires ? La géopolitique n'est pas qu'une question moderne de gens très érudits. 

Quand je vous dis que la généalogie mène à tout !

mardi 24 juin 2014

U comme... un ancêtre passé à la moulinette des archives : Achille MARCIREAU

J'avais bien aimé l'exercice proposé par Sophie Boudarel en avril. J'avais alors choisi de pister mon arrière-grand-père DADU. Cette fois, je vais m'occuper du cas de mon arrière-grand-père MARCIREAU.

Achille MARCIREAU était le grand-père maternel de mon père. Sur le site des archives départementales de la Vienne on peut trouver son acte de naissance : Achille Daniel MARCIREAU est né le 30 avril 1895, à Vouzailles. Son père, Alfred, est cultivateur, il a 30 ans, et il déclare le jour même la naissance. Son épouse Marie COUILLAULT (sans profession) 22 ans, a accouché à la maison. Alfred a signé l'acte. 

Acte de naissance de Achille MARCIREAU
En marge de l'acte on apprend qu'il s'est marié à Massognes en septembre 1920 avec Maria Raymonde Brigitte BRION. On apprend aussi qu'il est décédé à Châtellerault le 15 juillet 1985. Ces deux actes ne seront pas en ligne avant un moment, mais je peux les demander en mairie.
Sur sa fiche matricule militaire, on découvre sa description physique. Achille était blond aux yeux bleus foncés, son visage était ovale, son front vertical et son nez rectiligne. Il mesurait 1m74. Son degré d'instruction était de 3.
Arrêtons-nous un instant sur le degré d'instruction. L'administration militaire notait ainsi le niveau de chacun :

  • 0 : ne sait ni lire ni écrire 
  • 1 : sait lire seulement 
  • 2 : sait lire et écrire 
  • 3 : possède une instruction primaire 
  • 4 : a le brevet de l’enseignement primaire 
  • 5 : bachelier, licencié, etc. (le diplôme obtenu est cité) 
  • X : renseignement non fourni, instruction non vérifiée
Achille savait donc lire, écrire, et un peu plus.
En 1916, Achille a 21 ans quand il est incorporé dans l'armée française. Il combattra l'Allemagne de 1916 à 1919. Il passe dans l'armée de réserve en 1918 puis est envoyé en congé illimité de démobilisation à Vouzailles en 1920, en tant que fils aîné d'une veuve cultivatrice. On lui accorde un certificat de bonne conduite. En 1930 il est classé dans la position de "sans affectation" et en 1939 il ne sera pas mobilisé, étant père de deux enfants vivants. 
Cité à l'ordre de l'armée. Téléphoniste dévoué et courageux a assuré la pose et la réparation des lignes téléphoniques pendant les combats  du 27 mai au 2 juin 1918 sous de violents bombardements. A reçu la Croix de guerre étoile de bronze. 
Fiche matricule (extrait)

En consultant les listes nominatives des recensements de la commune de Vouzailles on y retrouve bien Achille. En 1896, dans le bourg. Il y a habite avec ses parents et Gaston Jagniaud, un nourisson de 15 jours. Je n'en sais pas plus sur cet enfant. Peut-être que la mère de famille était nourrice ? Elle est dite sans profession. Sur la liste de 1901, on retrouve Achille, quartier du Puits Lasnier, il y a habite avec ses parents et son petit frère Fernand qui a un an.
Je ne sais pas grand chose de plus sur Achille si je m'arrête aux archives disponibles en ligne. 

lundi 23 juin 2014

T comme... Trois mariages d'un coup


Le 20 février 1691, c'était jour de noces à Ayron. Et comment !
Le même acte (reproduit ci-dessous) relate les trois mariages du jour. Les futurs mariés sont Jacques DADU et Louise MARCIREAU, François DADU et Catherine MARCIREAU, Raphael DADU et Renée GOBIN. Les DADU sont de la paroisse voisine de Cherves, les MARCIREAU et GOBIN sont d'Ayron. L'acte cite comme témoins du mariage collectif : Marie MINEAU mère des DADU, Renée DADU leur soeur, leurs cousins germains, René MARCIREAU père des futures épouses MARCIREAU, [...] Pierre RIVIÈRE "grand-père de la susdite GOBIN", Marie RIVIÈRE sa mère, ses cousines germaines.
Après le catalogue des personnes présentes, celles qui le pouvaient ont signé. Admirez un peu...


Raphaël DADU et Renée GOBIN étaient mes ancêtres directs.

samedi 21 juin 2014

S comme... signatures

DADU, maire de Maillé 1852

François DADU (1876) déclare la naissance de son fils Delphin
Jules BRION se marie (1878)
Jules BRION (1899) déclare la naissance de sa fille Maria

Céline GAULTIER se marie (1878)

Stanislas BODIN (1878) témoin au mariage de Jules BRION son beau-frère 

Charles BRION (1878) témoin au mariage de son neveu Jules BRION 
Julien GAULTIER (1878) témoin au mariage de sa soeur Céline
Jean GAULTIER, oncle de l'épouse 

Louis BRION (1878) marie son fils Jules
Angélique JAULIN (1878) marie sa fille Céline GAULTIER
Alfred MARCIREAU (1895) déclare la naissance de son fils Achille





vendredi 20 juin 2014

R comme... rendez-vous en 2015

Qu'avez-vous prévu entre le 2 et le 4 octobre 2015 ? 
J'ai bien du mal à savoir ce que je ferai en octobre 2014, mais à ces dates, je sais déjà que je serai à Poitiers ! Le Cercle Généalogique Poitevin (auquel j'adhère depuis quelques années) organise le 28è congrès national de généalogie au Futuroscope. J'ai eu la chance de pouvoir participer activement aux congrès de Tours (2007), et de Champs-sur-Marne (2009) mais surtout au salon de Saint-Benoit pendant lequel le Cercle fêtait ses 30 ans (2011). Ce dernier événement a réussi à allier la participation des généalogistes amateurs et celle des institutions comme celle des commerciaux. Je ne doute pas que le Congrès sera du même goût, en bien plus grand. 

On annonce en outre la venue et la participation d'une délégation de cousins d'Amérique ! Cela promet de beaux moments d'émotion. Mais il serait quand même formidable que je me trouve des liens avec les descendants de migrants poitevins d'ici-là !

Bannière du site dédié : http://www.poitiersgenealogie2015.fr/

Je serai ravie de profiter de ces trois jours pour retrouver à Chasseneuil les cousins DADU non généalogistes et de rencontrer (ou retrouver) mes cousins généalogistes avec lesquels j'ai parfois quelques contacts via la toile. Mon petit doigt me dit que je pourrai aussi rencontrer "en vrai" des cousins que je ne connais que dans les média.... 
Et parmi les blogueurs du Challenge de A à Z, qui a prévu de faire le voyage ? 

Voici l'affiche, et si vous cliquez ici vous accéderez au site dédié qui vous renseignera sur le programme (salon, congrès, tourisme, etc...)
Affiche de l'événement

jeudi 19 juin 2014

Q comme... quartiers

On parle parfois des quartiers de noblesse. Mais que cela signifie-t-il ? 

En généalogie on parle des quartiers pour désigner les grands-parents d'un individu. C'est un peu ce que j'ai fait hier, en évoquant les grands-parents de mes grands-parents... c'est-à-dire les 4 quarts des origines de mes grands-parents, donc leurs quartiers. Vous suivez ? 
Les quartiers sont donc les 4 grands-parents d'un individu. Ses huit arrière-grands-parents (4è génération) sont alors les "huit quartiers", leurs seize parents (5è génération)  les "seize quartiers" et ainsi de suite. Maintenant, si je regarde l'arbre de mon père, je peux dire que j'ai complété les 5 premières générations, donc ses 32 quartiers. Il ne me manque que 2 des 64 quartiers de la 6è génération.
Et la noblesse dans tout cela ?
En fait, je m'en fiche pas mal de trouver un noble ou non. Evidemment, ça me permettrait de passer la barre fatidique (et symbolique) de l'an 1600 plus aisément, mais après tout, que seraient les nobles sans les gens de la terre ? Enfin là je m'égare. 
Avoir 56 "quartiers de noblesse" signifie qu'à la génération des 64 ancêtres, 56 étaient nobles. Mais pour mon père, il n'y en a pas un.

mercredi 18 juin 2014

P comme... PPPP

"Papa Pur Produit du Poitou"
A bien y regarder, mon père est un extra-terrestre généalogique ! Eh oui, avec ses origines 100 % Poitou ! Ben couillon !
Pour affiner cette assertion prenons les branches de son arbre, au niveau des grands-parents de ses parents : 
François DADU - né, marié et décédé à Maillé
Eléonore BRIN - idem
Louis BERNARD - né et marié à Maillé (décès pas encore situé)
Florence PÉTRAULT - idem
Alfred MARCIREAU - né à Vouzailles, marié à Cuhon (décès pas encore situé)
Marie COUILLAULT - née et mariée à Cuhon, décédée à Vouzailles
Jules BRION - né, marié et décédé à Massognes
Céline GAUTHIER - née et mariée à Massognes, décédée à Mirebeau

Toutes ces communes sont dans un mouchoir de poche, et toutes dans la Vienne au nord ouest de Poitiers. Pour la découverte de contrées lointaines par la généalogie, on repassera !*

Si on pousse la curiosité en remontant de 3 générations de plus (vers la Révolution) on trouvera : Antran, 
Ayron, Champigny le Sec, Cherves, Frozes, La Grimaudière, Jarzay, Maillé, Massognes, Le Verger sur Dive, Vouillé et Vouzailles...
On n'en sort plus, vous dis-je !

* Enfin pour cela, je lis les blogs des challengeurs, et là, je me régale !

mardi 17 juin 2014

O comme... orthographe des noms

Le généalogiste prend souvent pour argent comptant ce qu'il lit sur les actes d'état civil. Seulement, il lui arrivera souvent de se trouver devant un dilemme quand il retracera l'histoire d'un individu et qu'il trouvera plusieurs façon de le nommer selon les actes rencontrés. 
Bon, j'avoue qu'avec mon nom de jeune fille, je ne suis pas souvent confrontée à des variantes orthographiques, mais j'en ai rencontrées quand j'ai commencé à monter ma base patronymique : DADU / DADUS / DADUT / DADUE
Généralement, on trouvera évident les noms quand on les prononcera. La famille BRIN retrouvera ses petits parmi les BRUN et les BREIN. Les COULOMBIER et les COLLOMBIER seront parfois cousins, les DAHLIER parviendront à se rapprocher des DALLIER. Et s'agissant des PÉTRAULT, on les identifiera avec les PAITRAULT. Mais ce n'est pas automatique. Prononcer un nom aujourd'hui, et retrouver comment il était prononcé par les laboureurs poitevins du XVIIIè siècle, c'est autre chose !
Et quand les particules apparaissent et disparaissent, il faut garder en mémoire que même les noms peuvent évoluer* ! Ainsi, mon aïeule Margueritte a pris selon les actes le nom de LABALLE, DELABALLE, DE LA BALLE, LA BALLE. Son père s'appelait René LABALLE ou René de LABALLE, fils de Jean DELABALLE. Il faut dire que Margueritte est née avant la Révolution, et lui a survécu ! C'est peut-être un détail pour nous que cette particule, mais pour elle cela voulait sûrement dire beaucoup !


* Ma branche maternelle a perdu la queue de son G initial au profit d'un C !

lundi 16 juin 2014

N comme... numérotation Sosa-Stradonitz

Je n'invente rien pour cet article, c'est une copie d'un billet déjà écrit depuis plus de 7 ans sur ce même blog. Mais c'est toujours d'actualité.

Pour s'y retrouver il est pratique de classer ses données généalogiques. Pour ma part j'utilise la numérotation dite de Sosa-Stradonitz, ou de façon plus courante la numérotation de Sosa. Cette numérotation est aujourd'hui universellement utilisée dans le domaine de la généalogie. Elle permet d'ordonner de façon stricte toutes les généalogies du monde.
En quoi consiste donc cette numérotation ? 
C'est très simple : un enfant = deux parents.
Concrètement, cela signifie que la personne dont on établit la généalogie, et que l'on nomme le de cujus, portera invariablement le numéro 1. Son père sera le numéro 2 et sa mère, le numéro 3. (cf. schéma)


Notez que le père porte toujours le double de son enfant (ici 1 multiplié par 2) et la mère porte le numéro du père plus 1 (ici 2+1).
Partant de ce principe, on peut établir que les parents du père (n°2) porteront les numéros 4 (2 multiplié par 2) et 5 (4+1).
Du coup, tout s'ordonne de façon mathématique. Un homme porte toujours un numéro pair et une femme, un numéro impair, à l'exception, évidemment, du de cujus (la personne dont on présente la généalogie) qui peut être une femme. C'est d'ailleurs mon cas !
Chaque numéro impair (femme) équivaut donc au dernier représentant d'une lignée. Un père a toujours un numéro double de celui de son enfant et la moitié de celui de son propre père.

Sur ce blog, vous trouverez le n° sosa entre crochets.
On aura par exemple :
Laëtitia DADU [1]
Jean DADU [4]
Raymonde MARCIREAU [5]
etc.

samedi 14 juin 2014

M comme... Maillé

Aujourd'hui je vous emmène hors du Poitou... ah ben non, ce n'est pas possible, mon père n'a aucun ancêtre hors du Poitou. Pas le moindre, pas un seul égaré, ni un seul étranger... pourtant je vous assure que je cherche !
Partons donc pour Maillé, dans la Vienne, à ne pas confondre avec Maillé en Touraine (connu surtout pour le Massacre de Maillé en août 1944).
Maillé est une section de l'ancienne paroisse d'Ayron, devenue commune en 1793. Autant dire que mes ancêtres vivaient à Maillé bien avant que ce ne soit une commune ! A l'époque le village regroupait environ 320 habitants, alors qu'aujourd'hui il en compte 600.

Maillé, département de la Vienne

Dans les prochaines années je me pencherai sur l'histoire des terrains que mes ancêtres ont possédés, je validerai certainement le fait que les gens de la terre ne partaient pas pour d'autres contrées et se mariaient pour agrandir les exploitations agricoles. Le territoire de la commune d'aujourd'hui est principalement agricole, les habitations et le bourg ne représentent pas grand chose à côté des terres que mes ancêtres ont dû travailler et entretenir.

Les limites de la commune aujourd'hui (Capture de Google Maps)
Au sud ouest, la commune limitrophe d'Ayron
D'ailleurs, du plus lointain que je le sache, mes ancêtres DADU étaient laboureurs, cultivateurs, propriétaires, éventuellement domestiques agricoles ou journaliers. Comme j'aimerais me perdre dans les archives notariales pour y lire les transactions faites de l'un à l'autre et voir évoluer les parcelles de la famille !
Dans l'état actuel de mes connaissances, je peux dire que Maillé est le berceau de la famille DADU. Il y a toujours eu plusieurs foyers porteurs du nom demeurant dans cette commune, et c'est toujours le cas aujourd'hui : plus d'une dizaine de maisons dont celle de la photo, vous vous souvenez ? Et puis il y a aussi le stade Serge DADU, cousin germain de mon père. D'ailleurs, plusieurs DADU ont été maires de Maillé. Maillé et l'histoire des DADU sont inséparables ! Il suffit de feuilleter les registres pour s'en convaincre, même ceux d'un temps assez récent, ainsi que les comptes-rendus du conseil municipal ! Et le monument aux morts n'est pas en reste. Il ne manque plus qu'un nom de rue... mais bon, personnellement, je ne saurais quel porteur du nom choisir, car ça en fait un paquet à exclure. 

vendredi 13 juin 2014

L comme... listes nominatives des recensements de la population

Une des sources que j'affectionne particulièrement est la liste nominative de recensement de la population. En plus de donner le nombre d'habitants d'une commune, adresse par adresse, il nous renseigne sur la composition des foyers, la profession des habitants et permet aussi de suivre précisément nos ancêtres d'une liste de recensement à l'autre. 
Les hasards de la vie ont fait qu'aujourd'hui je travaille au quotidien pour le recensement de la population moderne. Depuis 2004, la France effectue un recensement annuel d'une partie de la population et, par de savants calculs, établit une estimation proche de la réalité. Cela permet aux institutions d'adapter leur occupation du territoire (nombre adapté de tribunaux, d’hôpitaux, de pharmacies, de conseillers municipaux, etc.).
Avant l'ère moderne
La principale motivation des dirigeants (rois, empereurs ou présidents de la république) a toujours été de connaître le nombre d'individus soumis à leur pouvoir, que ce soit pour lever un impôt, former une armée ou autre. Même si cela a existé bien avant, c'est seulement sous François Ier que l'enregistrement des naissances, mariages et décès fut rendu obligatoire. Il prescrivit aux curés de tenir registre des baptêmes (Edit de Villers-Cotterêts, 1539). L'ordonnance de Blois de 1579 fit de même pour les mariages et enterrements. Un nouveau recensement des feux (= foyers) et des paroisses fut fait sous Charles VIII à la fin du 15e siècle. Sous le règne de Louis XIV, à la fin du 17e siècle, un essai de recensement général fut tenté pour toute la France mais, faute d'instructions suffisantes, les résultats furent de nature et de qualité diverses : certains intendants comptèrent les feux, d'autres les habitants ; certains fournirent des résultats complets, d'autres des résultats partiels. 
Au XVIIe siècle, Vauban estima la population du royaume à 19 094 000 habitants au tout début du 18e siècle. 
Et après ? 
C'est Bonaparte qui mit en place le premier recensement de l'ère moderne, en 1801, qui établit la population française d'alors à 33 millions d'habitants. À partir de cette date et jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, un recensement (ou équivalent) sera effectué tous les cinq ans. Depuis 1946, les recensements de la population française ont eu lieu à intervalles irréguliers en 1954, 1962, 1968, 1975, 1982, 1990 et 1999. À partir de 2004, le recensement redevient régulier comme je le disais en début de cet article.

Maillé 1886

jeudi 12 juin 2014

K comme... késaco ?

Sur un acte d'état civil, on trouve de précieuses informations permettant de connaître la nature d'un événement, et les participants (et/ou comparants) et leurs témoins. Toutefois, selon les époques et les rédacteurs, on trouvera différentes natures d'informations. Seulement, il arrive que les actes soient rédigés avec plus ou moins de précisions... Je vous laisse regarder cette image, et en-dessous je vous aide pour déchiffrer. Je l'ai capturée dans les registres de la commune de Cherves (naissances 1802-1812) et cet acte concerne l'ascendance d'une cousine de mon père, la famille DRIBAULT.

Naissance de Louis DRIBAULT - Cherves 8 octobre 1810
Aujourd'hui le huitième jour du mois d'octobre l'an mil huit cent dix
à dix heures du matin Par devant Nous jacques françois mittault
maire Et officier public de l'Etat Civil de la Commune de Cherves
département de la Vienne Canton de mirebeau municipalité dudit
Cherves soussigné a comparu René Dribault cultivateur âgé de 
Cinquante Cinq ans demeurant au hameau de Beauvais Commune dudit
Cherves département de la Vienne lequel m'a déclaré que marie
Laurentin Son Epouse agée de quarante quatre ans Est accouchée
d'aujourd'hui à deux heures du matin En son domicile Sittués audit
le hameau de Beauvais Commune de Cherves département de la Vienne 
                         qu'il m'a présentés a      quel    il a déclaré voulloir donné
le nom Et prénom de                  Dribault laquelle déclaration Et
Représentation faitte En présence de Louis Dribault garçon Cultivateur agé
de vingt deux ans Et de jeanne Dribault fille agée de vingt deux ans 
Ses voisins demeurant audit hameau de Beauvais Commune dudit 
Cherves département de la Vienne et a laditte jeanne dribault déclaré 
ne savoir signé Et ont Lesdits René Et Louis dribault avec nous signé

Signatures lisibles : Louis DRIBAULT/ Mittault maire / René DRIBAULT

Et alors ? Vous vous demandez où je compte en venir. 
Cet acte nous apprend donc que le matin du 8/10/1810 à Cherves, le maire a recueilli la déclaration de naissance faite par René DRIBAULT (cultivateur de 55 ans demeurant au hameau de Beauvais, à Cherves). Son épouse, Marie LAURENTIN (44 ans) a accouché dans la nuit d'un enfant... dont on ignore et le sexe et quel(s) prénom(s) ils lui ont donné(s) ! Euh... ben alors ? C'est quoi ce travail ? 
Comme on a l'oeil, on a repéré en marge la mention "Naissance de Louis Dribault". Donc on a bien le prénom, et on devine le sexe de l'enfant. Par ailleurs ledit Louis s'est marié en 1836, et sur l'acte de mariage c'est cet acte qui est cité pour acte de naissance de l'époux. 
Quand je vois ce type d'acte à trous, je me demande si les officiers d'état civil s'amusaient à copier les formulaires à l'avance, en attendant que la déclaration soit faite, et qu'ils les remplissaient le moment venu. Qui sait ?

mercredi 11 juin 2014

J comme... Jour de noces

Je n'ai pas le talent de conteuse de ma cousine Brigitte, mais je vous recommande la lecture de son récit du mariage de Sylvie MÉTIVIER et Arsène REAU (Ayron 1929). Pour ma part, je vais me contenter d'une photo, prise le 5 août 1950. Il s'agit d'un mariage DADU, à Vouillé. Sur cette photo, une partie de ma famille proche pose. J'y ai identifié mon père (le bébé dans les bras de sa mère sur la droite) et mes grands-parents. Ma tante est sur la gauche, la plus grande des sept drôles. Les mariés, son oncle et sa tante, sont toujours de ce monde. 
Si vous reconnaissez du monde, je suis preneuse :-)

5 août 1950

mardi 10 juin 2014

I comme... il y a 100 ans

J'aime lire la presse ancienne, je la trouve exotique et à la fois riche d'apprentissages sur les mœurs et préoccupations de nos ancêtres.
Il y a quelques jours, je me suis penchée sur l'année 1913, et j'ai trouvé par hasard cet article :

Mémorial du Poitou - Archives départementales de la Vienne
Mercredi 25 juin 1913
J'ai connaissance de Baptiste BRIN, né en 1849, qui était le petit frère de mon aïeule Eléonore BRIN, et donc l'oncle de Delphin. J'ignore si cet homme qui a mis fin à ses jours était bien de la famille, mais à ma connaissance mon arrière-grand-oncle a perdu sa femme en 1910. On peut essayer de recouper par les recensements de 1906 et 1911 pour comparer la présence de l'épouse, et puis par leur état civil. Mais dans ces derniers cas, il faudra aller aux archives de Poitiers, car ces documents ne sont pas encore accessibles en ligne.

En attendant, je consulte ce que je peux en vue de recouper ces hypothèses, et peut-être les vérifier.
Dans l'état civil de Maillé, je trouve que Delphine LOISEAU épouse de Baptiste BRIN est décédée mi-juillet 1910. Décès déclaré par les frères de Baptiste : Jules et Delphin.
Bien qu'ils se soient mariés à Champigny-le-Sec (elle était native du Rochereau), ils habitaient à Maillé, au moins en 1896 et 1901 (recensements).

lundi 9 juin 2014

H comme... hieroglyphes

Hieroglyphe : (sens figuré) Style, écriture, langage difficile à comprendre.

Ce billet s'adresse plus aux spécialistes de paléographie qu'aux cousins non généalogistes, quoi qu'il y ait quelques médecins parmi ces derniers, ce qui peut peut-être aider... N'ont-ils pas la réputation d'avoir une écriture indéchiffrable ?

Parmi les précieux clichés que je conserve et que je n'ai pas encore réussi à comprendre, j'ai ce document daté du 22 février 1601 et cet autre de 1637. Je les trouve magnifiques, mais j'aimerais tellement percer leur mystère. Si ce challenge de A à Z peut m'aider, c'est le moment d'invoquer l'entraide. 

22 février 1601
(deux autres pages complètent le document)
18 mai 1637
(deux autres pages complètent le document)
J'ignore complètement si ces vieux papiers concernent ma famille, mais un cousin me les a prêtés, le temps de prendre la photo. Je crois qu'il les a récupérés à Maillé, dans les années 1960, très mal stockés à l'époque et précieusement conservés depuis. 
Si vous cliquez sur l'image, vos yeux apprécieront !

samedi 7 juin 2014

G comme... Génération 6 (à terminer)

Quelle meilleure occasion que ce challenge de A à Z pour mettre à jour ce blog ? Je viens donc d'actualiser l'article concernant la génération 5 (les grands-parents de mes grands-parents) et je vous présente ci-dessous mes aïeux de la génération 6.

Les arrière-grands-parents de mes grands-parents
  • Du côté DADU, nous avons Pierre DADU et Marie GOBIN, Vincent BRIN et Renée LAURENTIN, Louis BERNARD et Marie BERNARD, ainsi que Victor PÉTRAULT et Louise BESSON.
  • Du côté MARCIREAU, il y a Louis MARCIREAU et Justine ou Augustine BOILEAU, Alexis COUILLAULT et Constantine THIOLLET, Louis BRION et Angélique ROY, Alexandre GAUTHIER et Angélique JAULIN.
Nous obtenons la liste de patronymes suivante : BERNARD - BESSON - BOILEAU - BRIN - BRION - COUILLAULT - DADU - GAUTHIER - GOBIN - JAULIN - MARCIREAU - PÉTRAULT - THIOLLET - ROY

Côté DADU

Pierre DADU [32], est né le 27 août 1797 à Maillé. Il avait 11 ans quand Marie GOBIN [33] est née, le 7 février 1808 à Maillé. Il l’y épouse le 28 avril 1824, lui cultivateur de 27 ans et elle a 16 ans. Il sera ensuite laboureur, propriétaire, puis proprétiaire cultivateur. Il sera aussi ajoint au maire de Maillé. Ils eurent 10 enfants : Marie (1825), Pierre (1827), Jeanne (1829, décédée à 9 ans), Louise (1831), Louis (1834), René (1836), Marie-Rose (1839), Flavie (1841), François (1844) et Louis Alexis (1846).
Marie est décédée à 39 ans, le 27 janvier 1848 à Maillé, laissant Pierre veuf à 50 ans avec 4 enfants de moins de 10 ans. Il ne s’est pas remarié et a vécu jusqu’à 70 ans, décédé le 13 mai 1868 à Maillé.

Vincent BRIN [34] est né le 22 janvier 1816 à Maillé, Renée LAURENTIN [35] a déjà 3 ans, née à Maillé le 10 novembre 1813. Il a été Propriétaire, cultivateur et rentier. Ils se sont mariés le 24 janvier 1836 à Maillé et ont eu 10 enfants : Marie (1836), Jean Vincent (1839), Pierre (1842), Eléonore (1844), Louis Jules (1847), Jean Baptiste (1849), Pierre Delphin (1851), Auguste (1854), Mélanie Armantine (1860, morte à 2 ans).
Vincent est décédé à 73 ans le 18 janvier 1890, et Renée à 83 ans le 30 mai 1897 tous les deux à Maillé.

Louis BERNARD [36] est né le 29 avril 1820 à Maillé. Il fut cultivateur. Il avait 10 ans quand Marie BERNARD [37] est née le 16 janvier 1830 à Maillé. Ils portaient le même patronyme mais ne sont pas cousins. Ils se marient à Maillé le 17 juin 1851. Ils n’ont eu (à ma connaissance) qu’un fils, Louis, né le 25 juin 1853 à Maillé. Marie est décédée à 31 ans le 23 mai 1861 à Maillé et Louis le 7 janvier 1894 toujours à Maillé à 73 ans.


Victor PÉTRAULT [38] est né le 20 avril 1824 à Maillé, il sera cultivateur. Il décède à Maillé le 10 mars 1901 à 76 ans. Son épouse, Louise BESSON [39] est née le 20 mai 1834 à Maillé, et y décède le 8 octobre 1891 à 57 ans. Ils s’y sont aussi mariés le 7 juin 1853 et ont eu deux enfants : Victor Alexandre (1854) et Fleurance (1859).

(le côté Marcireau mérite quelques vérifications avant publications, soyez patients !)

vendredi 6 juin 2014

F comme... familledadu

A un moment de ma vie où j'ai eu du temps à consacrer à ma passion (la généalogie, quoi d'autre ?) j'ai initié un projet complètement fou et utopique : recenser systématiquement tous les porteurs du nom DADU que je trouverais dans les documents consultés en ligne. Je parle évidemment de documents anciens. A l'époque (en 2007), les archives départementales disponibles en ligne étaient peu nombreuses, et il m'était simple d'écumer celles de la Vienne pour trouver de quoi me mettre sous la dent. 
La forme choisie pour consigner mes trouvailles fut évidemment un arbre en ligne sur Geneanet. L'avantage était que le résultat était tout de suite accessible pour qui veut, et puis l'échange avec d'autres généalogistes était facilité. Le but de mon recensement était totalement généreux. D'un côté ça m'intéressait de le faire, à titre personnel, mais d'un autre le principal moteur était de pouvoir mâcher les recherches des descendants éventuels de tous ces DADU !

Avancement de la collecte des données au fil du temps
C'est donc accessible à l'adresse : http://gw.geneanet.org/familledadu
Ce n'est pas un arbre généalogique, mais on peut rêver de constituer un arbre unique de tous les DADU... à condition de parvenir à les relier tous. D'ailleurs, je recense bien les conjoints, mais vous n'y trouverez que rarement leurs filiations car je ne peux pas tout faire ; j'ai choisi de me consacrer aux DADU.
Je suis la seule personne à alimenter cette base, donc cela se fait au fil de l'eau. J'essaie d'y consacrer du temps régulièrement mais c'est le travail d'une vie ! Toutes les sources déjà utilisées sont citées dans la chronique familiale de la base. Le département de la Vienne est logiquement le mieux exploité parce que c'est l'origine géographique de mes recherches et parce que les ressources en ligne sont si nombreuses que cela facilite largement la démarche !

Toute personne souhaitant participer au projet peut me contacter et si un descendant souhaite se signaler à d'éventuels cousins, je peux modifier une fiche pour y porter la mention de son existence, qu'il porte le nom DADU ou non.

jeudi 5 juin 2014

E comme... état civil

En jargon de généalogiste, les BMS sont les registres paroissiaux de Baptêmes, Mariages et Sépultures*. Lorsque l'état civil sera tenu par les mairies (1792), ces registres seront ceux des naissances, mariages et décès. Il représentent une source incontournable en généalogie. Le chercheur d'ancêtres débutant pourra fouiller dans ces actes-là pour étoffer leur arbre, mais ce ne sera pas suffisant. Ils nous apprennent des dates, des lieux, des liens de parenté entre plusieurs personnes, mais ce n'est valable qu'au moment précis de la rédaction de l'acte et parfois les rédacteurs n'ont pas ces informations et les inventent ou les transcrivent mal. 
Il faut toujours essayer de recouper l'information trouvée, par un autre acte d'état civil ou BMS, ou par une autre source (acte notarié, recensement de la population, fiche matricule, ...).
Toutefois, même en essayant de croiser les sources, on n'arrive pas toujours à démêler les informations.
Un exemple concret 
Dans l’état actuel de mes connaissances, j'ai 15 René DADU dans mon arbre généalogique, dont 3 seulement sont mes ancêtres directs. Comment les différencier ?
Déjà, ils n'ont pas tous vécu à la même époque. Cela facilite grandement la distinction car l'un ne peut pas se substituer à l'autre quand ils sont nés à plus d'un siècle d'écart. Ainsi, le plus ancien René DADU que je connais est mon aïeul né en 1691. Fils de Raphaël DADU et de Renée GOBIN. Il donna naissance à Renée, René et René né en 1728 (et quelques autres enfants auxquels il trouva quand même d'autres prénoms). Ce dernier fils donna lui-même naissance à plusieurs enfants, dont un René, en 1759. Celui-ci transmis le prénom à sa fille née en 1792, qui le transmit à sa fille née en 1813. A ma connaissance, cette Renée-là ne perpétua pas la tradition qui ne revint pas dans les générations suivantes. 
Hormis l'époque, on peut essayer de les différencier par la géographie, mais dans le cas de mes racines, c'est difficile. Ce n'est pas courant, mais la famille DADU n'a pas beaucoup circulé. Elle est restée près de ses terres et n'a guère été plus loin que le village d'à côté... Parfois, ce devait être un casse-tête même pour les contemporains car sur certains actes nous pouvons lire le nom de l'épouse accolé au nom du type. Par exemple, on trouvera un Pierre DADU TAUPIN qui n'était pas un fils de Mme TAUPIN épouse DADU, mais bien un DADU époux d'une demoiselle TAUPIN. Seul moyen de distinguer ce Pierre DADU d'un autre (ou de plusieurs autres) Pierre DADU. 
Si c'était source de confusion pour les contemporains, comment voulez-vous que je m'y retrouve 200 ans après !?
J'ai quand même réussi à trouver plusieurs lieux de vie pour mes 15 René : Montgauguier, Maillé, Ayron, Vasles...
Pour les plus éloignés du Poitou, notez que ces communes sont toutes dans un mouchoir de poche ou presque. Et puis un René né à Maillé peut très bien se marier à Montgauguier et déclarer la naissance de ses drôles à Ayron...

Ensuite, on peut éventuellement essayer différencier les homonymes par leurs professions : buraliste ou cultivateur, mais une fois de plus ce n'est pas fiable à 100 % puisque nos ancêtres hommes ne restaient pas sans travailler, et que s'il y avait besoin de main d'oeuvre aux champs un jour, le même bonhomme pouvait se retrouver buraliste le lendemain. Et quand nous avons des homonymes femme, la plupart du temps elles étaient sans profession.

Avant de pouvoir distinguer ou confondre deux homonymes il faut tout noter sur chacun, relever tout détail qui nous permettra de démêler l'écheveau, et ensuite bien analyser les trouvailles.

Et dites-vous que le prénom René n'est pas le plus représenté dans mon inventaire ! J'aurais pu vous parler des 19 François DADU, des 24 Louis DADU ou des 36 Pierre DADU !!

* Sophie Boudarel nous rappelle que "L’état-civil a été créé en France en 1539 suite à l’ordonnance de Villers-Cotterêts qui institue la tenue obligatoire d’un registre des baptêmes et sépultures. Les registres de mariages n’ont été créés qu’en 1579, suite à l’ordonnance de Blois."

mercredi 4 juin 2014

D comme... documents

Faire sa généalogie, ça n'a rien de compliqué, c'est retrouver l'histoire de sa famille en se documentant. Il y a différents types de sources, orales et écrites. Le témoignage des anciens est la première de toutes, tant que possible, car ils ont connu leurs propres parents, oncles, tantes, cousins et grands-parents. Ils ne savent pas tout (dates et lieux précis) mais en savent tellement plus que nos documents pourront nous en apprendre !
Ensuite, il y a ce qu'on appelle les papiers de famille. Les livrets de famille, livrets militaires, photos, faire-part, menus, cartes de communion et parfois aussi actes de propriété, contrats de mariage, ... ou certificats d'études, diplômes scolaires et/ou professionnels, cartes d'électeur, carte postales ou lettres de correspondance, contrats d'assurance, factures, cahiers d'écoliers, papiers associatifs, décorations (militaires ou civiles), ... cette liste n'est qu'un début ! 
En marge de tous ces documents, on peut aussi interroger les cimetières. Eh oui, les pierres tombales nous donneront des dates et des noms (en plus du lieu de repos). Le monument aux morts peut aussi nous apprendre l'existence d'un cousin mort pour la France. 
Une fois glanées toutes les informations "en vrai", il convient de les organiser et de les compléter. Là encore, il existe profusion de sources pour satisfaire la curiosité de l'historien familial. Les actes d'état civil (naissance, mariage(s), décès) pourront compléter les recensements de la population, qui seront aussi complétés par le cadastre. 
Ainsi, l'histoire sera retracée date par date, mais pas seulement. Nous pourrons ainsi connaître l'environnement de vie, et de géographie de nos familles. 
Finalement, la généalogie est à la portée de tous, c'est comme un puzzle, une enquête, mais on ne sait où elle nous mènera !

Chacun peut aider celui qui reconstitue l'histoire commune. Et c'est aussi pour cela que ce blog existe. 
A vos placards ! Et à vos commentaires ! ;-)

mardi 3 juin 2014

C comme... cimetières

Quand vous êtes jeune, vous suivez vos parents, ils vous présentent des gens, et vous font visiter des lieux. Sur le moment, vous ne vous posez pas de question, et puis un jour cela fait écho...
Je me souviens avoir suivi mon père et ma grand-mère, en fin d'année, faire la tournée des cimetières... ce devait être à la Toussaint ou aux Rameaux. Je me souviens avoir suivi bêtement, sans m'intéresser, de toute façon moi, je connaissais qu'un mort : mon grand-père. Et puis j'ai levé le nez, à Ayron, et qu'ai-je découvert ? Des sépultures par dizaines avec toutes ou presque... mon nom gravé dans la pierre ! Gloups ! 
Je ne m'intéressais  pas encore trop à l'histoire de la famille, mais je vous assure que ce souvenir est bien présent. 
Aujourd'hui, si j'allais dans le cimetière d'Ayron, je pense que je saurais mieux comprendre ce que j'aurais sous les yeux. Les familles DADU ont été nombreuses à vivre à Maillé et Ayron, au moins depuis que les archives nous permettent de remonter (vers 1600 donc) et à y enterrer leurs membres. 
Parmi les projets que je ne peux pas réaliser actuellement, j'ai celui de relever les sépultures d'Ayron et de leur réattribuer une histoire. J'ai tellement travaillé sur la reconstitution de la famille DADU au sens large que le plus gros du travail est fait. Si un volontaire local veut prendre les tombes en photo (surtout les plus anciennes !) je suis preneuse !

Ce n'est pas un tourisme macabre que de vouloir se remémorer nos ancêtres. 

lundi 2 juin 2014

B comme... Brion

Dans le répertoire des noms de mon arbre généalogique je demande la famille Brion.
Nous trouvons tout d'abord Maria (1899-1938), mon arrière grand-mère, née à Massognes juste avant le nouveau siècle elle y repose pour l'éternité depuis 1938. A 21 ans (et 4 jours) elle épouse un cultivateur de Vouzailles, Achille MARCIREAU, et s'y installe. Elle y accouche de ses deux enfants : Georges et Raymonde. Malade, elle y meurt à 38 ans. Ses enfants ont alors 16 et 14 ans.
Maria était la fille de Jules et de Céline GAUTHIER. Jules est né à Massognes en 1852, et y est décédé à 78 ans en 1925. Autant que je sache, il fut cultivateur toute sa vie. A 26 ans, il épouse Céline, demoiselle de 23 ans, originaire aussi de Massognes. Ses parents étaient marchands. La famille s'agrandira avec Gustave (1879), Praxède (1881-morte à 10 ans), Maxime (1883) et Maria (voir plus haut). 
Jules était le fils de Louis (1817-1891) et de Angélique ROY (1815-1901), tous les deux originaires de Massognes, ils s'y marièrent en 1840 (23 et 25 ans). Il était cultivateur. Pour le moment, je leur ai trouvé deux enfants, Marie (1849) et Jules (1852).
Louis était le fils de Louis (1785-1856) et Martine GARNIER (1789-1858). Il fut cultivateur et charron. Elle était de Massognes, donc il vint d'Antran pour l'épouser en 1816 (31 et 27 ans) et lui donna au moins deux fils : Louis et Charles. 
Louis était le fils de Claude (1744-1823) et de Marie OUVRARD* (1750-1802). Tous deux d'Antran, ils s'y marièrent en 1770 et eurent 3 enfants (au moins) : Louis, Marie et Jean.

Bon, je ne vais pas vous faire le catalogue jusqu'à épuisement des ressources. Je suis remontée sur la branche Brion jusqu'en ~1613. Avant Antran, la famille vivait à Availles-en-Châtellerault. 

* Pour la petite anecdote, les parents de Marie OUVRARD sont dans l'arbre généalogique de Dominique BUSSEREAU, homme politique.