lundi 20 juin 2016

Q comme... Quinze et quatre


Depuis que la graine a été semée (voir dernier article), j'ai mené mes recherches, doucement, sûrement, depuis 20 ans. J'ai remonté l'ascendance de mon père et j'ai atteint la 15è génération. Cela nous mène au tout début du XVIIe siècle à Thuré. Je n'aurais pas eu cette facilité sans internet, c'est indéniable, mais tout ce qu'on y trouve n'est pas fiable. La généalogie 2.0 a des limites. Pour ma part, je n'ai pas eu trop de fausses pistes à déplorer. Je me suis toujours assurée de vérifier les bouts d'arbre que j'ai trouvés. Le prêt à copier ne m'intéresse pas vraiment. Je n'ai pas ignoré ce que d'autres généalogistes ont trouvé avant moi, mais j'ai consigné autant que possible mes sources. Ainsi, en vous promenant sur l'arbre en ligne que je fais grandir sur Geneanet, vous savez si je tire l'information d'un autre arbre ou d'un document. Et quand cela vient d'un autre arbre, j'essaie de recouper avec un document, et donc de remplacer la probabilité par une certitude. Enfin... de certitude je n'ai que celle de ce que j'ai lu, ou de ce que j'ai essayé de déchiffrer !
4 siècles de couples et d'enfants, de naissances et de décès, ça en fait des histoires à raconter, à retrouver, et des liens familiaux !
Comme je suis une curieuse, surprenant pour une généalogiste me direz-vous, j'ai regardé ces 15 générations, dans un sens et puis dans l'autre...
Mon père a donc près de 800 ancêtres identifiés, alors que son plus lointain aïeul identifié n'a que 90 descendants consignés dans mon arbre...
Mince !
Je ne vais jamais arrêter de chercher, parce que si je me lasse de la généalogie ascendante (cherche pour chaque sosa ses deux parents) il me restera à fatiguer mes yeux sur la généalogie descendante (cherche pour chaque sosa tous les enfants). Et je crois que c'est encore plus un puits sans fond !

La généalogie ascendante est forcément limitée, on n'a jamais vu d'enfant ayant plus de deux parents (dans l'état civil en tout cas). Alors que des fratries nombreuses... 

Bon, je le note pour plus tard. Bien plus tard...

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